Lundi 2 novembre 2009 à 23:06

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L'aventure érotico-épique du très illustre et très renommé Dawson le Titan (à compléter), première partie.

 
Ô muses qui inspirent chez l'homme la prose agile
Et chevauchent dans la glèbe les sexes d'argile,
Accordez-moi le don de conter l'histoire
De Dawson le Titan aux larges tétins noirs.

Vois, Josabet, Mathieu et Job content encor'
La naissance du Titan dans le sang et l'or.
Des fiacres, soumis au sort des esclaves Claudiens,
Soemia le berçait dans le sperme Colchidien.

Le sperme coulait comme force chevaux furieux
Sur le fils lubrique du soleil chaleureux ;
Orgie Claudienne ! Et besognant pauvres pâtres,
La teneur en fruits de son sexe s'accroître.

De là, dit-on, cette vigueur durant son règne,
Cette splendeur à rendre les orgies sans qu'il feigne
La douleur, d'une prothèse anale déformée
Par les deux cents assauts de ces noirs triphallés.

Salvatrice averse que celle de son smegma,
Perles d'opale qu'onc vagin ne désira.
Et Jupiter aux mille broyeurs métalliques
Onc ne lui provoqua douleur phallique.

Dès l'enfance, Julia Soemia lui apprit
A séduire les femmes, les séduire avec son vit.
Ainsi parla-t-il à sa soeur, Domna,
Lui parla, sortit son vit et l'empoigna :

"Je ne dis point l'amour, n'étant point amoureux
Mais l'amour malheureux des femmes et d'un lépreux.
Je vous dégoûte, car mes mains, mes yeux et mon corps
Sous la malison s'écrasent, tombent et se tordent.

Vous, Joie, jeunesse et joliesse et pas plus fol ;
Je me ferai savant en la philosophie
Pour recueillir en vous la divine ambroisie,
Où que je tourne l'oeil, soit vers le Capitole
Et ses tilleuls d'airain où prépuces dégringolent."

Ainsi dut-il en dire, de lépreux à nonnain,
Car la vierge consacrée en fut pour ses reins,
"Trou est trou, et bite point n'a d'oeil", selon l'adage ;
Il perdit le sien en temps-même que pucelage.

"Comme un, qui veut curer quelque cloaque immonde,
Entendre claquer ses couilles, comme clapote l'onde,
Malheureux l'an, le mois, le jour et le point,
Car plus ne claqueront mes burnes dans ton groin."
Et il n'ajouta rien, comme elle était ronde.

C'est vers - il est dit - son cinquième printemps
Qu'un vif dégoût des femmes se fit saillant.
Dawson le Titan, friand de nouveaux horizons,
Darda son phallus vers les mâles septentrions.

Se faisant ouvrir jambes et découvrir poireau
(Comme Moïse victorieux écartant les flots),
Diables lui pilonnèrent son anus gluant,
Et le polirent jusqu'à le rendre brillant.

Rien ne lui plû que ce théâtre de la vie,
Rien de plus rouge que force sexe et à l'envie !
Des clameurs ! Dawson ! Dawson ! Dawson s'embourbait
Dans les draps quand son cul exploité se tuméfiait.

Mais les coups incessants de ces pines durailles
Effritèrent bien tôt la boîte à mouscaille
Du Titan ; et vibrèrent alors dans son cul
Essaims pugnaces de frelons aux dards aigus.

Tacite le rapporte, Isaïe le relate,
Cette première expérience le fit folâtre ;
Et vers dix ans ce fut le prêtre d'Australie
Qui lui fit goûter aux viols d'Aortésie.

"Et pointe la verge comme pointe l'aurore !"
Dit ce prêtre coquin qui en voulait encore.
Dans cette verte prairie, ruisseaux et vaches,
Et lactescents oiseaux dont la mousse tâche,

Jappaient, s'élançaient sous le zéphyr du feuillage,
Il dit : "Les putains ne viennent point d'Alapage".
Toutes étaient nymphes, et sans doute néréïdes,
Putes impériales tirées de l'Enéide.

"Femmes callipyges ! L'orage me déchire !
Que mon sexe étende sur vous son empire
Alors que mugit l'équinoxe de diamants !"
Pourtant le vit du prêtre restait attachant.

Soudain ! Soudain ! (Mon Dagaud) il eut dans sa bouche
Ce que l'on ne saurait dire, la grande babouche,
Le grand boudin, le vit principal du curé,
Et déjà de son cul, il fit de la purée !

Fort aise alors de cette plaisante surprise,
Dawson la lui rendit cent fois, sans lâcher prise.
Feu ! Feu ! Que chante et crépite le canon ardent !
Que ses puissants obus s'enfoncent jusqu'au sang !

"Général ! Si tu sors ton canon, je le tords !"
Monsieur se prit au jeu de l'Amour et du Sort,
"Jouons donc ; si tu me trouves je fais la femme.
Compte donc ; je suis sous la barque, c'est celle à rames !"

Ainsi se termine la première partie
Qui bien que grivoise nous laisse le souris,
Puisque tout bon mot doit s'arrêter à temps
Laissons les choses de fesses et de bas rang.

Composé et rédigé en collaboration avec Léocade Lawrence de la Hasse.

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