Jeudi 19 novembre 2009 à 20:45

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La chatte

Seule, invincible,
Chatte baveuse
Luminaire
Qui contamine tout
Par compénétration réciproque
D'un prêtre baissant son froc
Cerisier globuleux, pâte de fruit,
Job la lèche à l'envi :

 

"Broie du noir, noie l'espoir
Avec ta lame et avec tristesse.
Ramasse les éclats du sanglant miroir,
Fléau des doigts de la déesse.

 

Rêve d'un Eden où les femelles
Pendues aux arbres par leurs phalanges ;
Leurs menstrues avalées par l'hirondelle
Du sol ; fout sur leurs lèvres d'ange.

 

Crie et crache, tout comme Mégère,
Nabuchodonosor ici prend la mer
Pour échapper aux jardins blancs.

 

Chevrottant, l'ermite des cités,
Sans vit et le coeur alité ;
Et jette tes entrailles vers le ponant."

 

Je vis un vit vivant sa vie
Fond fangeux des furoncles du foutre
Poils de corbeau - toile de beau corps
A l'aide, à l'aide, ma laide Athéna,
Fiévreux et seul dans mes draps
Amour peux-tu
Lire l'ire du délire de ma lyre
Ignition de l'âme, extinction
Vomit l'amour, vomit l'absolu,
Je la veux, je l'avoue,
Ta chatte.


Par Lucy-Westenra le Jeudi 19 novembre 2009 à 21:15
Poétique !
Sympa La mort de Socrate, sinon.
 

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